Ou comment jeter le discrédit
Jean Sylvain Fornage spolié par des voyous, des individus sans moralité ni scrupules, souvent grâce à la complicité des autorités politiques, judiciaires, scolaires, policières...
Prologue:
Si ces lignes sont proposées à la lecture par tout public, c'est que je n'éprouve aucune honte d'avoir été victime durant des lustres, et de l'être encore, de ce qui revient:
- à l'avidité des "riches",
- aux impérities de nos gouvernants et des services publics
- à la totale "omertà" pratiquée par les autorités suisses, communales, régionales, cantonales et fédérales
- à la jalousie et ses corollaires
- aux mécanismes et structures mises en place qui veulent que les "responsables" soient à la tête de fonctions grâce au népotisme, clientélisme, favoritisme...
- au principe qui veut que, nonobstant de gros problèmes, tout soit occulté, caché: ne pas informer, ne répandre aucune rumeur donc tout va bien!
Hormis ce qui est d'une évidence notoire et qui n'est pas relevé ci-après, nul n'a contesté le contenu des lignes qui l'accablait, même pas Léonard Gianadda dont l'attitude peut être qualifiée de surprenante, ahurissante, abjecte (voir ci-après la Lettre ouverte à Léonard Gianadda).
Voici donc:
1) La quadrature du cercle: autorités, parents, élèves et enseignant.
Après 30 ans passés dans nos collèges, je fus éjecté de mon poste d'enseignant en 1998, d'abord pour faute grave, puis pour raison de santé et enfin pour juste motif. Tout ceci en quelques jours: il fallait me liquider sans délai! L'autorité politique en charge des collèges ne savaient quelle option choisir, et je compris plus tard pourquoi. De fait, le détonateur, identifié après coup, était basé sur les déclarations d'un élève, Sébastien Brun, dont les calomnies furent reprises par quelques camarades. Pour s'excuser, l'acteur principal, qui voulut "foutre la merde", selon son expression, rédigea en 2013 plusieurs pages dans lesquelles il décrivit spontanément ce qui ne furent que mensonges, complots, impostures et montages odieux. A diverses reprises, l'élève pria qu'on l'excuse pour le mal qu'il a causé à moi-même et à mes proches.
A aucun moment il n'y avait eu, à mon encontre, de rapport défavorable de la part des inspecteurs du Cycle d'Orientation, de blâme, de menaces diverses qui auraient pu mener à une réduction de salaire ou à une mise à pied, qui aurait pu déboucher sur une sanction. Les autorités scolaires régionales saisirent cette occasion "rêvée" pour se venger d'un montant à six chiffres que leur avait coûté mon licenciement abusif, deux ans plus tôt. Ne s'étaient-elles pas promises, lors d'une réunion tenue au Département de l'Instruction publique (DIP), de vouloir constituer un "dossier" pour l'avenir?
Je reconnais avoir eu des exigences solides, me basant sur les programmes scolaires et sur ce que nous avaient transmis nos maîtres à penser et nos modèles, nos pédagogues confirmés.
Aussi avais-je le souci permanent de pousser vers le haut des élèves souvent peu motivés. Pour éviter de dispenser durant des lustres les mêmes cours, j'ai enseigné toutes les matières, hormis la cuisine et les travaux manuels.
Quelques "raisons" de cette éjection: rigueur et exigences.
Je suis de l'avis que notre langue ne s'apprend pas seulement lors des cours de français, mais aussi lorsqu'on traite de géographie, d'histoire, de sciences... Il est nécessaire que les fautes d'orthographe d'usage et de grammaire sont identifiées, corrigées, puis contrôlées par le maître... jusqu'à satisfaction. A quoi bon souligner de rouge des erreurs, si on en reste là?
En mathématique, j'interdisais la calculatrice même en dernière année du cycle d'orientation, jusqu'à ce que son utilisation devint obligatoire. Plus besoin de faire des opérations puisque la machine les fait. Comme je me montrais exigeant durant toute l'année scolaire, je n'avais pas besoin de fausser les résultats obtenus à l'examen final. Le Directeur de l'époque m'avait demandé - oralement puisqu'il ne voulut pas me l'écrire - de monter les notes obtenues par tous les élèves d'un demi jusqu'à un point. En mathématique, les résultats dépendent beaucoup de la compréhension de l'énoncé du problème, pourtant rédigé en bon français.
Les cours d'allemand sont devenus facultatifs pour tout élève qui portait un nom étranger, fût-il de deuxième génération en Suisse.
La religion n'avait de religieux que son nom, passant de morale chrétienne à comportement humain. Plus de catéchisme et bible, plus de fêtes catholiques dont la seule évocation pourrait blesser les adeptes d'autres croyances.
Que dire des autres matières devenues des moments de digressions où se succédaient souvent de vagues théories ponctuées de projections cinématographiques.
Et il y a pire, l'on a supprimé les notes de comportement: exactitude, ordre et propreté, discipline, politesse et application.
2) Les Revaz, alchimistes à leur manière ou du plomb en lieu et place d'argent.
Durant de nombreuses années, j'ai collaboré avec les frères Francis et Marcel Revaz, de Dorénaz, actifs dans la démolition de véhicules et la vente de pièces et accessoires pour voitures. N'ayant obtenu, en compensation de mon engagement, que des décomptes et des promesses, je demandai à Francis une juste rémunération et le rembour-sement des sommes que j'avais avancées. Grand mal m'en a pris: il me menaça d’un fusil au lieu de me remettre ce qui constituait, à l'époque, un montant à six chiffres. Je pensais que les descendants, héritiers d'une solide fortune, afficheraient une autre attitude. Que non point! Lorsque je leur rappelai la bravade ci-dessus, le fils de Marcel, Didier, eut ces mots fort élégants: "Trou du cul!".
3) Une employée, ses comparses et le Procureur.
En charge du bureau et de la gestion des flux d'argent, Mme Rose-Marie Raymond-Crettenand, est prévenue de vol, escroquerie et faux dans les titres par M. le juge Jean-Pierre Gross. Le procureur, M. Jean-François Gross, a pataugé plus d’un an pour finalement rendre un arrêt de non-lieu: il ne contesta pas les faits reprochés à l'accusée mais considéra qu'elle n'avait pas, par ses prélèvements réguliers, voulu sciemment porter préjudice à l'entreprise qui l'occupait. Eh bien, voyons! La perte fut de plusieurs centaines de milliers de francs auxquels il convient d’ajouter les 20'000.- CHF que la secrétaire indélicate obtint pour tort moral, la procédure n'ayant pas abouti par la faute d'un avocat qui laissa passer le délai imparti pour recourir. Ces apports ont sans doute permis à celui qui devint l'époux de l'employée de mieux supporter le fait qu'il était à la recherche d'un poste d'enseignant.
4) Gérard Crépin et sa compagne astrologue: des astres au désastre.
Crépin était responsable de ma succursale de Monthey. Il se révéla incompétent et je décidai de reprendre ce qui m'appartenait: un camion était sur place, il n'y avait plus qu'à charger les pneus que j'avais moi-même intégralement payés. Contre toute attente et suite au coup de fil de la compagne de Crépin à l'époque, M. le juge Michel Du-puis fit intervenir la police qui m'interdit de récupérer mes biens. Après plusieurs séances passées au tribunal et bien d'autres tenues dans les fiduciaires, nous arrivâmes à définir le montant que Crépin me devait. Non seulement celui qui fut mon employé disposa de mes pneus pour ouvrir un commerce qui me faisait concurrence sur les lieux mais les quelque 50'000.- CHF récupérés ne couvrirent que les factures des fiduciaires, les notes d'honoraires des avocats et les frais de justice.
5) Gervasoni a coulé du métal en fusion mais aussi sa fonderie.
Puisqu'elles ne répondaient pas aux normes suisses, après moult lettres recommandées, je renvoyai un camion complet de roues en alliage chez le fournisseur italien Narcisio Gervasoni, de la fabrique MB Italia: 26 palettes furent entreposées sous douane, en Italie voisine. Un homme de main enleva tout le stock chez le transitaire. Le fabricant, qui prétendit être étranger à cette arnaque, commit un avocat tessinois qui me réclama le paiement des factures, arguant que lui-même n'avait rien repris. M. le juge Jaquemet étant en arrêt maladie, je me vis contraint de régler un montant à six chiffres afin d'éviter une mise en faillite. Je ne souhaitai pas en rester là et fis déposer une plainte pénale, auprès du Ministère public du Bas-Valais, à l'encontre de Gervasoni. Cette action déboucha sur une décision de justice rendue huit ans plus tard, alors que la fonderie MB Italia était mise en faillite et que ses 72 employés perdaient leur poste de travail. Ce qui signifie pour moi une grosse perte à assumer et des frais de justice à honorer!
6) Admission des roues en alliage et refus de communiquer.
Durant une dizaine d’années, les normes d’admission des roues en alliage subirent des modifications. Le Tribunal fédéral, suite à une Action que j’y avais ouverte en 1993, a déterminé la perte que j’avais subie à 25% de la valeur de mon stock qui, durant ces deux lustres, dépassait le million de CHF. Je me suis contenté de réclamer 400.000.- CHF pour les dommages subis durant deux lustres. Problème: l’Office fédéral des routes (OFROU) n’est qu’un organe consultatif et l’Association des Services des Automobiles (ASA) est une coquille vide. La responsabilité revient au canton. Hormis des promesses dilatoires de M. le Conseiller d’Etat Jean-René Fournier, je n’ai rien obtenu! Il estbon de savoir que les Directives 2a pu-bliées par l'ASA, censées régler cette question n'ont pas force de loi. Je me soumets aux lois et ordonnances, pas aux élucubations émanant de personnes qui rejettent toute responsabilité.
En avril 2021, j'ai déposé au Ministère public une plainte pénale contre inconnus. Est-ce que cela marquera la fin des impérities émanant des Services de l'Etat et sera l'occasion offerte au Conseil d'Etat de revoir ses pratiques dommageables?
7) Le quad des villes et le quad des champs.
Pour relancer mes affaires, je décidai d’importer des quadricycles légers à moteur (quads). A coup de milliers de CHF et de mois passés à répondre aux attentes de l’Office fédéral des routes (OFROU), j’obtins la réception par type (RT) pour ces véhicules. Problème: elle fut totalement inutile. Interrogé sur cette ineptie, un fonctionnaire de l’OFROU a ressassé: « Si vous ne voulez pas le faire, vous ne le faites pas ! » Comme je devais présenter tous les véhicules au Service de la circulation et navigation (SCN) de Sion, j’y commis un mécanicien qui, dix fois sur dix, revint bredouille. Sans raison aucune, les véhicules furent recalés. M. Pierre-Joseph Udry, chef du Service incriminé, se lava les mains… et j’essuyai les pertes. Je n'ai connu aucun problème dans les autres cantons, mais en Valais, à tous les coups! Précision utile, ces véhicules sont à deux usages: quad routier avec plaque pour une puissance limitée à 15 kW ou version libre, sans plaque. Or les quads à puissance limitée n'intéressent que fort peu de clients, donc la pratique de grands distributeurs est très liberale. J'ai signalé ce fait à él'OFROU qui n'a pas réagi: que faire face aux gros...?
8) Florey sans florilège.
Je fus client privé et commercial à la Banque cantonale de Valais (BCVs), sans problème particulier. Jusqu'à ce que le suiveur de mes comptes, M. Pierre-Henri Florey, décida de retirer le crédit qu'il m'avait accordé pour financer le négoce des quadricycles à moteur alors qu'il venait de me faire parvenir un rapport dans lequel il déclarait que "les résultats étaient très encourageants". J'ai demandé des explications à la direction de la BCV de même qu'à M. Jean-René Fournier, Conseiller d'Etat dans ce canton qui détenait près des 3/4 du capital actions de la banque: pas de réponse.
9) La roue tourne et retourne.
Je revint donc à la distribution des roues en alliage. Ici encore le Valais a été le seul canton où je connus des problèmes: tous mes certificats de conformité y furent refusés: 53 sur 53! L'Office fédéral des routes et l'Association suisse des services des automobiles désavouèrent le Service de la Circulation et navigation (SCN) du Valais, soi-disant "autorité compétente". Un dossier et une facture furent adressés à la Chancellerie. Son service juridique ne condamna pas l'Etat, respon-sable et même reconnu coupable: il conclut que je pouvais délivrer lesdits certificats, sans pro-blème aucun... sauf celui qu'ils continuèrent d'être refusés! Verra-t-on un jour un fonctionnaire d'Etat sanctionner son patron: l'Etat?
10) Les gens du voyage nous baladent.
En l'espace de six mois, je subis deux cambriolages. Lors du premier, l’inspectrice de la police de sûreté avait bâclé ses recherches. Informé, le Commandant de la Police cantonale, M. Bernard Geiger, qui fut d'une incompétence crasse, commit le chef de la police de sûreté du Bas-Valais, M. Fabrice Gex. Contrairement à ce qu'il promit et répéta, ce dernier préféra couvrir sa subalterne. Perte: plus de 50'000.- CHF en numéraire et en marchandises: un quadricycle du haut de gamme de même que 64 roues en alliage et pneus de grandes dimensions. De fins connaisseurs ces nomades dont un certain Jimmy, frère et fils de pasteur, reconnut que ses "coreligionnaires" avaient fait fort, sans gêne aucune. Le prix de cet aveu: il me vola des cache-moyeux de BMW destinés à sa propre voiture. Je ne voulais pas les lui vendre, donc il respecta ma décision, en les subtilisant.
11) AXA et pas que ça.
Pour mettre fin à l’hémorragie, je liquidai mon stock de 90'000.- CHF au sixième de sa valeur. C'était plus sage du fait qu'il n’était plus couvert par mon assurance depuis le premier cambriolage perpétré: AXA reconnut que mes locaux avaient été visités, se libéra en me versant la somme de 5'000.- CHF. Et comme je redoutais que les gens du voyage ne reviennent me visiter, c’était plus sage. D'autant que le concours des force de l'ordre était plus que réduit. Informé une fois de plus du problème récurrent posé par les « gitans », en présence de Mme la Conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten, M. Christian Varone, commandant de la police cantonale, s’est contenté de hausser les épaules. Il signifia donc qu'il baissait les bras.
12) Léonard Gianadda ou le mécène sans scrupule.
Il s'agit ici du plus grand prédateur qu'il m'ait été donné de rencontrer: il dépouille sans complexe. Comme il paraît dans les lignes de cette page, les prédateurs dont les forfaits sont clairement établis et reconnus ont agi par cupidité, avidité, problèmes financiers... Le pire de tous: Léonard Gianadda qui ne recule devant rien: détournement de fonds et défaut de paiement ne l'effraient guère. Une épithète de nature qui lui siérait: voyou millionnaire.
Lisez à la page suivante la "Lettre ouverte à Léonard Gianadda" qui a été transmise à plus de 10'000 adresses.
13) A l'Etat du Valais, j'ai écrit nombre de lettres et courriels, sur plusieurs lustres. Nul ne m'a répondu, ou on me rétorqua que c'était fait... et même si aucune ligne ne m'avait été adressée, on objecta, bien plus tard, qu'il n'y avait rien à ajouter! Cependant je dois confesser que M. Paul-Henri Moix, alors bras droit de M. le Conseiller d'Etat Maurice Tornay, m'avait promis de régler sans délai deux affaires. Nonobstant la confirmation écrite de ses dires, rien n'a été réalisé. Puisque mes légitimes requêtes n'obtinrent pas satisfaction, je me déplaçai pour rencontrer la personne "responsable" à qui ma visite était annoncée. Surprise: à quatre reprises j'ai été inter-cepté par les forces de l'ordre. La dernière fois j'ai été menotté et emmené au poste de police de l'Avenue de France, à Sion. Pourquoi? Parce qu'on veut écarter toute personne qui aurait l'outrecuidance de vouloir être renseigné, dissuader quiconque veut faire respecter ses droits. Interrogés à ce sujet, M. le Procureur général Dubuis m'écrivit qu'il était totalement étranger à l'action des policiers alors que le responsable de la police cantonale, M. Robert Steiner,affirma le contraire! Qui dit vrai? Ces dernières années, j'ai déposé 7 dossiers auprès de la Chancellerie d'Etat du Valais. J'y ai stigmatisé les impérities constatées dans plusieurs départements et services. Embarrassé par mes interventions , lassé par mes requêtes totalement justifiées, le Conseil d'Etat s'est offert une "Médiation" payée 150.- CHF l'heure. L'Etat y commit un porte-parole de la police cantonale, M. Markus Rieder. Plusieurs séances eurent lieu, mais aucun dossier n'a été traité! Le but recherché n'était pas de régler des contentieux mais de me réduire au silence. Conclusion: un protocole de non-accord, mais surtout ma promesse formelle de ne plus écrire, de ne plus faire de visites - fussent-elles annoncées - dans les départements et services de l'Etat. Je n'ai pas souscrit à cette pantalonnade. Au fait: un non-accord sur quoi? Sur rien, sur ce qui n'a jamais été abordé?
14) Du côté de la Berne fédérale, il ne faut pas s'attendre à obtenir davantage de réponses. Je voulais connaître l'identité des Départements, Services et personnes en charge de la rédaction et de l'application des directives et exigences techniques concernant les véhicules et leurs équipe-ments (OETV). Mes écrits sont restés lettres mortes. Après avoir annoncé chacune de mes trois visites, je me suis rendu sur place et à chaque fois la police fédérale m'a renvoyé d'où je venais. Lors de sa dernière intervention, l'officier M. Alexandre Waeber m'a clairement sommé de ne plus revenir à la Chancellerie fédérale. Une personne au Service de Mme la chancelière Casanova, Mme Annelies Roesli, avait commencé à me satisfaire en répondant à mes messages, puis fut priée de ne plus m'écrire. Et Jean-Blaise Défago, responsable de la communication auprès du Conseiller fédéral Ueli Maurer, entra en propos puis renonça à poursuivre.
Pertes sur débiteurs, vols, malversations, cambriolages, escroqueries, larcins, sommes astro-nomiques versées aux impôts, à l'IChA et à la TVA... les marchandises et numéraires ont profité à des nuisibles et des voyous. Pour éviter des catastrophes, j'ai dû assumer tout seul, même si c'était, dans la majeure partie des cas, au bénéfice de ceux qui m'avaient porté préjudice.
Je passe sur beaucoup de ravages et de manques à gagner. Faut-il préciser que la somme des montants engloutis est à 7 chiffres dont une bonne partie est imputable à des départements et services cantonaux et fédéraux dont la devise est connue: "Ne jamais dédommager". Certes j'ai été floué par des prédateurs, j'ai subi les funestes manoeuvres de calomniateurs, j'ai pâti des incompétences, j'ai souffert des impérities, j'ai enduré des injustices, j'ai été spolié par des vols et des malversations... Mais il me reste le plus important: mes trois garçons - Pierre, Baptiste et Benjamin - qui valent bien plus que toute la terre et les trésors qu'elle renferme.
Nonobstant tous ces avatars, je vis fort bien et en toute sérénité, n'en déplaise à ceux qui vou-laient m'anéantir. Ces malencontreuses expériences ont donné leurs fruits:
- je ne m'incline plus du tout devant les détenteurs de pouvoirs fugaces.
- je m'aperçois que la vie est belle lorsque les plaisirs sont simples et mérités.
- je vise le grand Bonheur en me détachant des futilités de ce monde.
- je me dis que ce que j'ai enduré n'est rien en regard de ce que nous avons valu au Sauveur.
- je puise mon énergie en moi-même, dans la foi, en étant conscient de mes faiblesses.
- je relis de beaux textes, de magnifiques ouvrages qui élèvent l'esprit selon des principes universels.
- il me souvient que j'ai eu des modèles admirables, des maîtres à penser de grande valeur...
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Le but recherché ici n'est pas de porter gratuitement atteinte aux personnes et/ou institutions mais de faire le tableau succinct de ce qu'elles m'ont valu au titre des pertes financières, des déficits d'image, des retombées douloureuses sur mes proches et sur moi-même.
Je ne suis pas un doux rêveur et imagine bien qu'une majorité des personnes qui me lisent se moquent éperdument de ce qui m'est arrivé. Je ne me fais pas d'illusions ni ne m'attends à des messages de vibrante compassion.
Mais, est-ce normal de constater que, dans les Départements et Services de l'Etat, il y ait:
- des menteurs qui oeuvrent dans les services de police et au Ministère public.
- des prétendus responsables qui ne répondent jamais aux courriers et courriels, qui prétendent l'avoir fait puis qu'il n'y a rien à ajouter alors qu'il n'y ait jamais eu une seule ligne.
- des personnes en charge de la communication et de l'information qui sont payées pour rester silencieuses, pratiquant de ce fait l'omertà des mafieux.
- des gouvernants fautifs qui commettent les forces de l'ordre pour éloigner un citoyen lésé et le dissuader de faire valoir ses arguments et doléances.
- une majorité de "fonctionnaires", à divers niveaux, qui se barricadent dans leurs bureaux au lieu de recevoir les citoyens.
- un Chef du DFI devenu DSIS, celui du Service de la Circulation et leurs employés qui agissent dans l'illicéité.
- des dossiers, mettant gravement en cause l'Etat, qui soient traités par son propre personnel.
- des tribunaux qui instruisent à charge, sans tenir compte des pièces déposées, le souci premier du magistrat n'étant pas de juger, mais de condamner.
- des gens bien intentionnés qui invitent la presse inféodée à pondre des articles dont le but n'est pas d'informer le lecteur mais de vilipender, de jeter le discrédit sur un malheureux qui se trouve sur le gril par la faute de ceux qui nous gouvernent.
- un préposé au respect des données et de la transparence, Maître Sébastien Fanti, qui clôt un dossier avant de l'avoir traité. J'ai invité ledit préposé à remplir sa mission de médiateur, comme cela figure dans son cahier des charges. Il rechigne à le faire arguant que le Conseil d'Etat "n'a pas envie" de donner suite à mes requêtes. A l'un comme à l'autre j'ai demandé que leur décision soit motivée et que les voies de recours me soient communiquées. Je n'ai rien reçu, alors que nous sommes dans un état de droit. J'avais demandé aux cinq membres du Conseil d'Etat s'ils constituaient un Gouvernement ou une association de malfaiteurs. J'ai ajouté que je n'étais pas en relationn avec des membres de la mafia, de la camorra, de la n'drangheta ou autre, car si cela avait été le cas, je leur aurais conseillé de suivre des cours donnés par nos élus cantonaux. Nul n'a réagi.
Pourra-t-on se débarrasser de certains de ces personnages sans moralité ni scrupules? Ou, pour les moins, les rendre moins nuisibles?
Pour l'heure, je vois plusieurs moyens pour y parvenir. D'abord, j'ai commencé par prier Dieu afin que ces pauvres malheureux, disposant du pouvoir politique ou/et financier, comprennent qu'ils font fausse route en utilisant, pour parvenir à leurs fins, des procédés que toute morale réprouve. De plus, j'ai relu les Béatitudes, sources de consolation et de réconfort.
Jean S. Fornage
Selon les besoins et les nouveautés, le texte ci-dessus pourra subir des modifications.
Martigny, le 17 août 2021